Sophie Muet est lieutenant, psychologue au sein de la gendarmerie. Dans son parcours professionnel, elle a côtoyé pas mal de jeunes schizophrènes dont la maladie, pour certains, a été déclenchée par une forte consommation de cannabis.
« Il faut déjà que le sujet présente un terrain vulnérable. Le cannabis est utilisé par ces personnes pour soulager un état dépressif. Il apaise des angoisses insurmontables, mais c’est un faux ami, car pour certains malades, cela peut développer la paranoïa ou l’agressivité. »
Vigilance des parents
« Les parents doivent être vigilants face à un ado qui s’isole trop ou qui s’enferme dans le mutisme. Heureusement, tous les consommateurs de cannabis ne développent pas une schizophrénie. Il y a des niveaux.
Un jeune qui consomme un joint par semaine pour le côté festif, aura moins de risques. Mais lorsque la consommation est quotidienne de façon solitaire, on est dans un autre mode.
Au niveau médical, on traite les symptômes morbides, la dépression. Mais le cannabis cache les vrais symptômes d’une dépression. »
F. FL.
via« Le cannabis, un faux ami » – Actualité Villeneuve – La Voix du Nord.
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